En toute simplicité

Il est très intense ce syndrome et gruge beaucoup d'énergie! Il fait chier le crisse et il me rend pouet pouet aussi...

Flâner au hasard. Pléonasme. J'adore cette figure de style. Elle ne trompe pas, elle ne peut pas vouloir dire autre chose. Aussi, cette phrase représente bien ce que je ressens en ce moment. Vous est-il déjà arrivé de vous sentir comme ça? Je penche pour dire que c'est plutôt agréable. On se sent libre de tout poids, de toutes responsabilités. Mais un ami m'a dit que je me lasserais vite de cette sensation. N'empêche qu'il y a des jours où je ne désire que ça. Flâner au hasard, hasard des rencontres, hasard des lieux. Légère comme une plume au vent. Sans être attachée. Il y a aussi des jours où je me rends compte que mon ami a raison. Et ces jours-là, je retrouve un point d'ancrage. Je pense à ce que je veux fondamentalement, de quoi j'imprégnerai ma vie. Étonnament, je connais les réponses, et en plus, je travaille pour y arriver. Mais je ne peux m'empêcher, pour l'instant, d'être quelques fois une plume.

Je me suis relue cette semaine. Oh malheur, j'ai vu des fautes! J'écris sans fautes d'habitude... Alors, faisons un peu d'autodérision. Je vous offre ce joli poème. MEA CULPA C’est ma faute C’est ma faute C’est ma très grande faute d’orthographe Voilà comment j’écris Giraffe Histoires, Jacques Prévert, éd. Folio Gallimard, 1963, p. 83

AVERTISSEMENT! Ce message est principalement destiné aux filles. Les gars sont bien sûr invités à faire la lecture. Pas de sexisme sur mon blog. D'ailleurs vous serez forcés de constater que les femmes sont tellement ingénieuses d'avoir pensé à ça! Eille mon amie, t'aimerais ça pouvoir te baigner? T'aimerais ça ne pas être obligée de changer de tampon 10 fois par jour? Ben Matante Élie elle a ce qui te faut! La Diva cup, ou si t'aimes mieux "The miracle super cup". Ci-dessous, un témoignage touchant: Ça faisait des mois que j'y pensais. Mais ça y est je l'ai acheté! Acheté quoi? La Diva cup. La Diva quoi? La Diva cup, une coupe menstruelle. Un objet dont vous pourrez difficilement vous passez après l'avoir essayé les filles. C'est une coupe en silicone chirurgical qui recueille le sang des menstruations. Écologique, économique et pratique! Ah oui, pour ça c'est pratique. On peut la garder 12h sans problèmes. Et si tu l'oublies toute la journée parce que tu as travaillé et toute la nuit parce que tu as fait la fête (la fête pas l'amour car sinon tu t'en serais rendue compte), pas de problèmes! Évidemment il faut la vider une fois de temps en temps. Alors, je dis qu'il n'y a pas de problème pour la santé de la garder 24h durant mais c'est fort possible que tu doives l'enlever pour la vider. Imagine-ça toi: Une journée à la plage avec tes amies et une soirée à faire la fête sans dire une seule fois "scusez, faut que j'aille me changer". C'est le bonheur! Économique parce que ça coûte 45,00$ taxes comprises pour 10 ans! Calcule le nombre de voyages que tu vas faire... Écologique aussi. Moins de déchets dans la nature. Je propose même qu'on en achète une à la femme de Stephen Harper. Qui sait, elle le fera peut-être changer d'avis pour son plan environnemental. Bon, c'est une décision qui demande réflexion j'en conviens. C'est pas toujours évident de faire le pas. J'ai pensé à l'insertion et au retrait de la coupe avant de l'acheter. Je comprends qu'il y en a quelques-unes que ça peut rendre mal à l'aise. Mais je trouve qu'au bout du compte ça vaut le coup. Ne vous découragez pas, ça peut prendre un certain temps pour s'habituer à l'insérer et à l'enlever. À la porter même. Je dois dire que je n'ai pas eu de difficultés au début, mais je connais des filles qui en ont eu. Il faut passer le premier mois, et généralement ça va bien par la suite. Je ne peux plus m'en passer. C'est vraiment une super découverte! Je ne la sens même pas! Si vous avez des doutes, n'hésitez pas à m'en parler. Je vous encouragerai c'est sûr. Vous pouvez même m'écrire vos témoignages, je les lirai avec passion! Je ne vous expliquerai pas en détails la façon de l'insérer et de l'enlever, il y a un feuillet explicatif expressément pour ça dans la boîte. De toute façon, si vous avez la moindre connaissance concernant l'anatomie féminine, vous savez que ça ne se porte pas sur le nez! P.S. Soyez sans craintes, je ne reçois aucune commission pour écrire ce message. Allez voir le site de Diva cup en cliquant sur le lien. Quelques photos...

Me revoilà après un long silence... je suis en forme et j'ai envie de vous parler de princes et princesses. Dans ma vie il y a des princes et des princesses. Oui oui, des vrais! En tout cas, ils sont pour moi des princes et des princesses pour lesquels mon coeur se gonfle d'amour à chaque minute de ma vie. Je ne les ai pas mis au monde, je ne suis pas la reine, mais je suis la vice-reine tout de même! Peut-être que je ne m'ennuie pas d'eux comme une maman ou un papa, mais Bon Dieu que je m'ennuie fort quand je m'ennuie! Alors, je vous parlerai au fil des semaines de ces petits bouts de princes et princesses que j'aime tant. La princesse Sara est un petit bout de femme pleine de vitalité et d'imagination tellement que la pauvre petite s'est fendu le front cette semaine... Elle jouait peut-être à devenir une Reine ou elle jouait avec la princesse sa grande soeur ou le prince son petit frère. Cette magnifique princesse bouclée, je la connais depuis sa naissance il y a 3 ans et des poussières. Mais croyez-le ou non, je n'ai vraiment joué avec elle qu'il y a quelques semaines à peine. Je me suis d'ailleurs demandé pourquoi je ne l'avais pas fait avant. On a parlé, on a joué, on s'est baigné, elle m'a raconté des histoires, je lui ai même chanté des chansons (et j'espère qu'elle n'a pas trop entendu ma voix archi-fausse!). Elle qui a les oreilles sensibles aux jolis sons. Mais voilà. Ce qu'il y a d'extraordinaire dans mon histoire c'est ceci: Je la regardais tranquillement jouer avec ses toutous. Ils semblaient être les protagonistes d'un récit épique rempli de rebondissements. Et soudain, paf! le coup de foudre me frappe en plein visage. Le vrai coup de foudre, celui qui dure. Je me demandais ce qui m'arrivait, et je me suis tout bonnement rendue compte que je suis tombée en amour avec cette magnifique princesse aux boucles dorées. Je l'aimais déjà bien sûr, mais maintenant, je ne crois pas que cela puisse disparaître un jour. Je ne prétends rien, je ne prétends surtout pas la connaître autant que le roi et la reine, non, évidemment. Mais je crois bien que cette fois-ci elle m'a prise la main et m'a demandé "veux-tu être mon amie?" Et vous savez quoi? J'ai répondu oui! Gros bisous sur le front belle princesse!

Hier, j'ai vu un documentaire sur les débuts de l'histoire des humains. Le narrateur a terminé en disant " Lorsque l'être humain ne sait plus où aller, il regarde en arrière pour savoir d'où il vient". En effet, il a bien raison. Qui ne s'est pas déjà retourné pour comprendre ce qui passait? On l'a tous fait à un moment ou à un autre de notre vie. On ressasse, on se souvient, on rit, on pleure, on grogne et... on comprend juste un peu. Un peu, oui, mais assez pour se remettre en marche vers l'avant et continuer notre chemin. J'ai envie de vous dire ceci: Prenez parfois une pause pour regarder en arrière, observer avec fierté le chemin parcouru, et même pour réfléchir un tantinet, mais n'oubliez pas de ramener votre regard sur la route devant vous. Sinon, vous pourriez souffrir d'un torticoli, heurter un poteau ou même mettre le pied dans une flaque de boue... Bonne nuit!

Ça fait un bail n'est-ce pas? J'ai encore plein d'idée dans ma tête, là n'est pas le problème. Justement, j'ai plein d'idées désordonnées. Donc pour aujourd'hui le sujet sera la solitude. Mon ami de l'instant c'est mon blog. J'écris parce que je me sens seule, parce que je n'ose pas aller frapper chez ma voisine qui fait une pendaison de crémaillère. Elle m'a même invitée! Mais quoi de meilleur pour se sentir seul lorsqu'on est entouré de gens qu'on ne connait pas et qui se connaissent entre eux. Même ma voisine je ne la connais pas! Je sais comment elle s'appelle et c'est tout juste. Donc voilà, je suis là un vendredi soir. On a beau avoir une vie sociale, avoir des amis et des connaisances mais reste qu'on est toujours seul avec soi-même. Je ne sais pas si ça a à voir avec le célibat, peut-être, peut-être pas. On peut se sentir seul en couple aussi, j'en suis certaine. Regardez les vieux couples que sont nos parents... Oui oui pas tous, je sais je sais. Enfin, oui peut-être que le célibat accentue la solitude mais d'un autre côté je n'ai pas spécialement envie d'être en couple. Mais le fait est que ce soir je me sens seule. En fait, je pourrais même dire "reject". Il pleut, tous mes amis sont occupés (ou presque, j'ai pas vérifié à 100% ) ou ils sont loin. Comprenez-moi bien, je ne blâme personne ici! Reste que les gens ont une vie, moi j'ai une vie et qu'on est pas tout le temps "timé". C'est bizarre mais je ne serais pas étonnée de savoir que certains de mes amis s'imaginaient mal que je puisse me sentir seule. Eh oui, comme tout le monde je suppose. Là j'entends déjà des voix dire " on est là nous" " t'es pas toujours toute seule" etc. Ben non, je le sais bien! J'ai juste envie de dire que parfois je me sens seule comme le voisin, la maman, le prof, l'ami doivent ressentir la solitude. Mais quand elle survient, elle pèse parfois lourd. Plus lourd que moi en tout cas, car j'ai peine à la supporter... C'est dans ces moments-là que le besoin de voyager, de partir se fait le plus sentir. Remarquer, j'ai toujours envie de voyager, et ceux qui me connaissent ne le savent que trop. Ce goût est plus prononcé dans les moments de solitude. Peut-être parce qu'on a l'impression de laisser moins derrière nous. Ou peut-être qu'on a envie de ressentir le tourbillon que nous procure le voyage; les foules, les gares et les aéroports, les grandes places publiques. Mouais... Enfin, j'ai l'impression de réfléchir tout haut. Je me fait même penser à Passe-Partout et son monologue de la fin. Hé, Hé... c'est générationnel! Bon, ben, je vais retourner lire Harry Potter. C'est passionnant, captivant, enlevant! Je voyage dans l'imaginaire en attendant le voyage physique. Et puis...Je me sens moins seule avec mon livre! Y'a des soirs comme ça..

Samedi le 7 juillet dernier, je me réveille toute fébrile et me prépare à passer une "longue journée" car j'attends ma très chère amie que je n'ai pas vue depuis 1 an déjà. Je n'avais rien prévue faire dans la journée. Grosse erreur! J'ai fait les cents pas dans l'appartement et entre chez moi et le café du coin. L'après-midi s'achève enfin et je m'apprête a me rendre à l'aéroport. À ce moment, je suis vraiment énervée. Les émotions que je suis en train de vivre ressemblent davantage à une première "date" qu'à des retrouvailles. Remarquez, c'est agréable d'avoir des papillons au ventre. Je voudrais les vivre en écoutant de la musique à fond la caisse les fenêtres baissées, mais oh malheur la radio de l'auto est brisée! Tant pis. Vingts minutes se sont écoulées lorsque je roule sur la route de l'aéroport et que je vois un avion décolé devant moi. L'image est fantastique! Moi qui adore les avions mais qui a une peur bleue d'y monter. Le coup allongé comme une girafe, sourire incontrôlable, les fesses sur le bord du siège, c'est pas mêlant le conducteur d'à côté a semblé se dire "Ça y est elle va sauter de la voiture!". Là je me sens comme une petite fille qui voit un château de princesse en vrai vrai. C'est Walt Disney! Je prends le billet de stationnement dans la machine. J'aime bien ces machines...c'est peut-être un nain qui nous donne le billet, je suis à Walt Disney après tout! Bon, enfin, je roule dans le stationnement intérieur à la recherche d'une place le coeur me débattant dans la poitrine. Je ne trouve aucune place!!! Je suis venue des dizaines et des dizaines de fois ici et c'est aujourd'hui que je ne trouve pas de place où me stationner *#%?&*#$! En effet, je sacre et m'énerve. Bon du calme, du calme là. Je trouve une place, descends et me met à courir. À noter que je ne suis pas du tout en retard mais en avance de 45 minutes! J'entre dans l'aérogare et je cherche les arrivées comme une poule sans tête. Là, je me rends compte comme un flash que j'ai l'air d'une fille qui vient accueillir son chum qu'elle n'a pas vu depuis des lustres! Je me surprend même à imaginer la scène. Une fille qui coure vers l'homme de sa vie et lui saute au coup devant tout le monde, larmes, rires, musique de fin de film, papillons, fleurs, coeurs et tout le tralala. Bon, je reviens à la réalité. Je vais au bar me chercher un café. Un CAFÉ! Non mais à quoi j'ai pensé? Je n'ai pas pensé en fait. Ça y est, mon poul va grimper à 200, je vais m'effondrer, les ambulanciers vont me réanimer, je tomberai en amour avec le plus beau des 2, c'est le syndrôme Florence Nightingale! Euh... De retour à la réalité. Je reviens à un rhytme passablement normal. Je me cherche une place tranquille pour attendre. Je trouve un banc près d'un jeune homme sexy. Ça prend au plus 2 minutes et un vieil homme s'assoie à côté de moi et commence à me parler. "Monsieur, à votre avis suis-je attentive à votre saga familiale?" ne lui ai-pas dit. En effet, je ne lui ai pas dit ça et je l'ai laissé monologuer. Je remarque que le jeune homme me regarde intensément la poitrine, pas seulement lui d'ailleurs. Je me rapelle soudain que je porte un t-shirt avec l'inscription "Cerveza por favor". Hihihi... C'est long... Jusqu'à ce que le vol arrive. Enfin! L'attente est interminable. Je scrute tous les visages qui sortent de la zone sécurisée. Pas de surprise. Elle ne sort pas et je commence à m'inquiéter car ça fait une heure que le vol est arrivé. Je commence à croire que je me suis peut-être trompée de journée (tout à fait moi!) mais l'orgueil prenant le dessus sur toutes les émotions, je ne vais pas demander de nouvelles. J'ai même du mal à me résoudre à téléphoner aux parents de mon amie. Je le fais quand même. Ils ne sont pas à la maison et je laisse un message en prenant bien soin de ne pas dire que je suis à l'aéroport à attendre absolument personne comme une dinde! Ouais... Le lendemain matin la nouvelle vient à mes oreilles. Elle arrive aujourd'hui dimanche à 18h00. Fiou! Je suis tout de même soulagée, car au fond de moi persistait une petite inquiétude. À l'aéroport ce dimanche-là j'étais étonnemment calme pour une fille nerveuse. J'avais tout vécu la veille on dirait bien!

Ah misère! Pourquoi est-ce aussi difficile d'assumer? Ne me dites pas le contraire, je vous ai tous entendus au moins une fois parler de l'acceptation d'une facette de votre personalité ou de votre comportement. En théorie, ça ne change absolument rien dans la vie de notre entourage qu'on soit comme ci ou comme ça. Tous les êtres humains ont une personalité différente de leurs pairs. Tous le monde le sait, et tout le monde l'accepte (en théorie). Mais en pratique... C'est une autre paire de manches! Revenons à l'acceptation. Peut-être avons-nous de la difficulté à assumer certains de nos côtés parce que nous voulons plaire à l'autre ou du moins ne pas le decevoir. Ouais bon... on le sait ça! Le problème n'est pas juste au niveau de vouloir plaire et être accepté des autres, donc de ne pas totalement assumer nos côtés sombres, nos intérêts, nos objectifs. Non ce n'est pas ça. Le vrai problème est que d'un côté nos proches veulent qu'on s'assume totalement, qu'on soit intègre, peu importe ce qu'on aime ou ce qu'on veut et d'un autre côté nous ayons quand même de la difficulté à nous assumer malgré leur support. En fait, l'être humain est une espèce complexe. Point fin de la discussion. Euh... Ouais...Enfin... Disons que ma volonté d'écrire s'apparente quelque peu à ce que je viens de dire. Mais je suis sûr la bonne voie je le sens. J'ai une belle image pour illustrer tout ce qu'il y a dans ma tête et que je voudrais mettre en mots: Un garde-robe plein à craquer, un total fouillis. On fait le ménage, on classe, on garde, on jette, on est heureux du résultat. Voilà. Je crois que le dessin est tout à fait approprié à la manière dont je ressens la chose. La preuve que je suis sur la bonne voie. Sujet léger: Je proteste contre la température! Il s'est caché où l'été? Si vous le trouvez envoyez-le moi par poste prioritaire et surtout EXPRESS! Bonne nuit...encore

Avez-vous déjà remarqué comme les nuits d'été sont douces? Nous sommes proches de nos émotions la nuit. J'ai entendu ou lu cette phrase des dizaines de fois. Ça doit être vrai puisque on le dit souvent. Je n'ai pas toujours aimé la nuit. Je dirais même que c'est une émotion assez récente. Avant, je fuyais la nuit. C'était pour moi synonyme de déprime, de lourdeur, de peur. Pas que j'étais déprimée, non, c'était plutôt comme un sentiment d'impuissance. Comme si on ne pouvait rien la nuit. Comme si l'univers figeait autour de nous et qu'un autre monde se mettait en place. Oui c'est ça, un autre monde... Effrayant, méchant, contrôlant. De toute évidence je n'avais aucun pouvoir, du moins je le ressentais ainsi. Je me sentais perdue, impuissante, contrôlée. Un peu comme les enfants qui ont peur des monstres de garde-robe! Ou mieux, comme un enfant prisonnier de sa chambre à la merci de tous les fantômes rôdant autour de son lit prêts à lui faire peur... Quelle image angoissante n'est-ce pas? Mais voilà. Les fantômes de ma nuit se sont tranformés en émotions, en sentiments, en sensibilité, en poésie. Je savoure en ce moment une douce nuit d'été avec ses bruits, sa lumière, ses odeurs, mes émotions et surtout... sans la peur qui serre le coeur. J'attends doucement que demain arrive pour qu'enfin les 12 000 km qui me sépare de mon amie s'adoucissent à zéro km. Bonne nuit